Rappel de propos du CERF sur le voile
"Le foulard est le symbole de l'ordre moral/politique islamiste, du système de pensée qui a aboutit au totalitarisme iranien, c'est pourquoi il faut le combattre. Comme on interdit la croix gammée." le CERF été 2003
"Lorsque nous avons écrit le présent volume, nous demandions, (étant donné notamment que le Conseil d'Etat, malgré le code de l'éducation, malgré la convention européenne des "droits de l'homme", avait cru bon de sanctionner les enseignants qui s'opposent au port du foulard), une loi interdisant le port du voile et plus généralement de toutes les tenues religieuses sexistes, quelle que soit la religion concernée, dans toutes les écoles, privées comme publiques. (voir le détail de nos analyses et de nos revendications dans la première partie, ainsi que dans l'article de l'association "Femmes Contre les Intégrismes" - qui pour sa part refuse de mettre l'accent sur le voile). Nous regrettons vivement que la loi ne porte pas sur deux points essentiels : l'interdiction des signes religieux sexistes dans l'entreprise[8] et dans l'école privée."
le CERF
"Les politiques, et la plupart des militants, ont refusé de s'intéresser à la différence entre les signes religieux directement sexistes et les autres signes religieux, et nous ont opposé plus ou moins hautainement, que la problématique de la laïcité "dépassait" la question féministe. Nous ne pouvons que constater qu'en refusant de considérer l'aspect sexiste des phènomènes, en l'occultant par leur inclusion dans la notion de "laicité", les politiques se sont mis une fois de plus dans l'incapacité d'agir de façon adéquate face à l'action des intégristes (ce qui confirme ce que nous écrivions dans l'article "Egalité des sexes et laïcité") et encouragent les écoles religieuses intégristes."
Le CERF
"Par ailleurs, nos revendications peuvent se résumer simplement : appliquer la loi française ! (...) Appliquer le code de l'Education qui oblige les écoles à promouvoir le principe d'égalité des sexes, (...) Et plus généralement, appliquer la constitution et les traités déclarant les droits fondamentaux de la personne humaine : la République a le devoir d'empêcher les actes qui visent à détruire les droits et libertés fondamentales de la personne humaine. C'est pourquoi nous ne voulons ni d'islamisme, ni de racisme, nous ne voulons ni être voilées ni être exhibées, nous tenons à pouvoir être "sexy si je veux, quand je veux", et nous dénonçons l'enseignement du fait religieux, en dehors des cours de philosophie et d'histoire, comme un piège. Enfin, il faut que "nous", Français-e-s, de toutes origines, 1er, 2eme, 20eme, 50eme génération, sachions ce que nous voulons. La liberté, les principes juridiques qui permettent de la conserver, de ne pas tomber dans le totalitarisme... Il faut savoir pourquoi l'on ne doit pas sacrifier la liberté à l'identité, pourquoi l'on a LE DEVOIR D'ETRE LIBRE. C'est cet idéal, que nous devons transmettre à tous les enfants de France, à propos duquel nous publions un article à la fin de ce volume."
le CERF été 2003
"Le terme "islamophobie" est trompeur. Ce n'est pas la "phobie" de la religion musulmane qui peut être critiquée. On peut avoir peur de l'islam et le dire, et expliquer pourquoi. Par contre, on ne doit pas jeter l'opprobre sur les musulmans, inciter à la haine envers eux, on ne doit pas être "musulmano-phobe"."
Le CERF été 2003
"Lorsque nous avons écrit le présent volume, nous demandions, (étant donné notamment que le Conseil d'Etat, malgré le code de l'éducation, malgré la convention européenne des "droits de l'homme", avait cru bon de sanctionner les enseignants qui s'opposent au port du foulard), une loi interdisant le port du voile et plus généralement de toutes les tenues religieuses sexistes, quelle que soit la religion concernée, dans toutes les écoles, privées comme publiques. (voir le détail de nos analyses et de nos revendications dans la première partie, ainsi que dans l'article de l'association "Femmes Contre les Intégrismes" - qui pour sa part refuse de mettre l'accent sur le voile). Nous regrettons vivement que la loi ne porte pas sur deux points essentiels : l'interdiction des signes religieux sexistes dans l'entreprise[8] et dans l'école privée."
le CERF
"Les politiques, et la plupart des militants, ont refusé de s'intéresser à la différence entre les signes religieux directement sexistes et les autres signes religieux, et nous ont opposé plus ou moins hautainement, que la problématique de la laïcité "dépassait" la question féministe. Nous ne pouvons que constater qu'en refusant de considérer l'aspect sexiste des phènomènes, en l'occultant par leur inclusion dans la notion de "laicité", les politiques se sont mis une fois de plus dans l'incapacité d'agir de façon adéquate face à l'action des intégristes (ce qui confirme ce que nous écrivions dans l'article "Egalité des sexes et laïcité") et encouragent les écoles religieuses intégristes."
Le CERF
"Par ailleurs, nos revendications peuvent se résumer simplement : appliquer la loi française ! (...) Appliquer le code de l'Education qui oblige les écoles à promouvoir le principe d'égalité des sexes, (...) Et plus généralement, appliquer la constitution et les traités déclarant les droits fondamentaux de la personne humaine : la République a le devoir d'empêcher les actes qui visent à détruire les droits et libertés fondamentales de la personne humaine. C'est pourquoi nous ne voulons ni d'islamisme, ni de racisme, nous ne voulons ni être voilées ni être exhibées, nous tenons à pouvoir être "sexy si je veux, quand je veux", et nous dénonçons l'enseignement du fait religieux, en dehors des cours de philosophie et d'histoire, comme un piège. Enfin, il faut que "nous", Français-e-s, de toutes origines, 1er, 2eme, 20eme, 50eme génération, sachions ce que nous voulons. La liberté, les principes juridiques qui permettent de la conserver, de ne pas tomber dans le totalitarisme... Il faut savoir pourquoi l'on ne doit pas sacrifier la liberté à l'identité, pourquoi l'on a LE DEVOIR D'ETRE LIBRE. C'est cet idéal, que nous devons transmettre à tous les enfants de France, à propos duquel nous publions un article à la fin de ce volume."
le CERF été 2003
"Le terme "islamophobie" est trompeur. Ce n'est pas la "phobie" de la religion musulmane qui peut être critiquée. On peut avoir peur de l'islam et le dire, et expliquer pourquoi. Par contre, on ne doit pas jeter l'opprobre sur les musulmans, inciter à la haine envers eux, on ne doit pas être "musulmano-phobe"."
Le CERF été 2003