Article épinglé

COVID et CRIMES

Anne-Marie Delcambre, mémoire







Anne-Marie Delcambre était une orientaliste, arabisante.


Elle a écrit de nombreux ouvrages sur l'islam, le droit musulman, la langue arabe, et plusieurs thèses de doctorat d'Etat.

Voyant les contre-vérités, la propagande énorme fait pour faire croire à l'islam comme religion de paix, elle a pris la parole publiquement pour rétablir un minimum d'objectivité sur le sujet.

Voyant les usages fait par certains à droite de ses écrits, elle en est venue à la fin de sa vie à ne plus vouloir s'exprimer sur ce sujet, car elle DETESTAIT que l'on tente de faire détester les musulmans, d'une part, et d'autre part, parce qu'une personne très vulnérable et malade de sa famille a subi des violences de la part d'une musulmane à cause de ses propos à elle ...

Son opposition aux apologistes de l'islam lui a valu des attaques féroces, des calomnies infectes.
Elle a été salie par des personnes qui ne l'avait pas lue et qui ne connaissaient pas le domaine de l'islam.

Anne-Marie Delcambre, athée, de famille catholique, s'alarmait énormément pour les juifs et pour Israel, sans pour autant approuver les actions d'Israel au Liban, anti-féministe elle me soutenait pour autant et défendait la cause des femmes contre la loi islamique.






L’islam traditionnel face au droit républicain de la Femme au respect

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Tout a commencé quand Emmanuel Brenner a fait paraître son livre «Les territoires perdus de la République». Tout d’un coup, on s’est aperçu qu’être juif ou être femme posait un problème dans ces banlieues françaises où la loi islamique était parfois préférée à la loi de la République!

Et c’est alors que s’est créée l’association P.E.R.E.C «pour une école républicaine et citoyenne».

Un an après le vote de la loi sur le port des insignes religieux, cette association a décidé de faire porter sa réflexion sur «Le droit de la femme au respect». J’ai accepté de participer à ce débat le samedi 4 juin 2005 à 14 heures, à la mairie du 3ème arrondissement, 3 rue Eugène Spuller à Paris, sachant que seraient présents Bernard Stasi, ancien ministre, Président de l’Association France-Algérie, ancien président de la commission de réflexion sur l’application du principe de laïcité, Frédéric Encel, docteur en géopolitique, l’inspecteur général Obin, dont le rapport a fait couler beaucoup d’encre, et Mohamed Abdi, vice-président de l’association «Ni putes ni soumises».

Alors que je mentionnais le titre de la conférence que je devais faire sur «l’Islam traditionnel face au droit de la femme au respect», un ami régisseur me répondit «le titre me fait penser à une chanson d’Aretha Franklin: «R.E.S.P.E.C.T». Ce mot est tellement mis à toutes les sauces. C’est sans doute «le mot» le plus utilisé dans nos banlieues... Lorsque j’étais en tournée avec des musiciens d’origine maghrébine, j’ai enfin compris qu’eux et moi ne parlions pas de la même chose lorsque nous parlions de respect. Le «respect» était clairement pour eux une notion de soumission au «dominant» (ou qui se croit tel)... Refuser cette domination, refuser de se soumettre, c’est manquer de «respect». Donc traiter l’autre en «égal», au sens le plus «basiquement humain» ou au sens démocratique du terme, avec des droits et devoirs, est impossible... Il m’a fallu plusieurs mois pour que ce soit clair comme du cristal et les «clashs» furent nombreux.»

J’ai longuement réfléchi à cette réflexion tirée de l’expérience de quelqu’un qui est en dehors du monde des arabisants et de l’islam.

Que signifie le mot «respect» en français?: c’est la considération que l’on a pour quelqu’un et que l’on manifeste par une attitude déférente envers lui. Il y a donc l’idée d’estime, de déférence, de politesse respectueuse. En même temps, on fait cas de la personne, on l’apprécie, on lui accorde de l’importance.

En arabe, le respect (ihtirâm), c’est l’attitude de vénération qui s’adresse à ce que l’on considère comme sacré, interdit au profane. On ne touche pas, on ne profane pas. Or, qui est plus vénérable respectable que le sage vieillard, le cheikh, honorable. Il faut respecter celui dont la tête s’est éclairée par la canitie. Le vieillard (cheikh) a droit au respect du fait de son expérience et de sa sagesse. Dans le monde musulman traditionnel, honorer, respecter le vieillard est quasi automatique.

Mais la femme, a t’elle droit automatiquement au respect dans le monde musulman traditionnel?

Je réponds non, sans aucune hésitation. La femme n’a droit au respect que si elle est digne de respect, si elle mérite le respect, c’est-à-dire si elle est respectable, si elle est honorable!!! Pour être respectée, la femme doit le mériter. Le respect n’est pas accordé d’emblée, du premier coup, sans difficulté, automatiquement. Elle doit forcer le respect!! Le respect, pour les femmes, en islam est un droit qui se mérite. Il faut qu’elle montre, qu’elle démontre par son comportement, par ses actes qu’elle est digne de respect, apte au respect («ahl li»). Dans l’islam traditionnel, la femme digne de respect est, bien entendu, la femme musulmane croyante qui prie, qui fait l’aumône, qui jeûne, qui est pudique, (sourate 33 verset 34/35 ou sourate 57 verset 17/18). C’est la femme qui obéit à son mari (sourate 4, verset 38/34), qui ne sort pas dénudée, qui ne traîne pas le soir dans les rues, sans protection masculine légitime (père, frère, mari), qui ne regarde pas effrontément les hommes, qui ne s’esclaffe pas pour se faire remarquer, qui ne frappe pas du pied pour laisser voir la finesse d’une cheville, le galbe d’une jambe ou plus, scandale!! Je n’exagère pas.
Sourate 24, la lumière, verset 31 «Dis aux croyantes de baisser leurs regards, d’être chastes et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît. Qu’elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines (..) Ensuite se déplacer avec dignité: «Que les croyantes ne frappent pas le sol de leurs pieds pour montrer les atours qu’elles cachent».
Sourate 33, verset 59 «O Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants qu’elles ramènent sur elles leurs grands voiles (jalâbîbihinna, jilbâb pl.jalâbîb).

Celle qui mérite le respect est la croyante HONORABLE, la femme bien, la femme dont le vêtement est décent et indique qu’elle est VERTUEUSE.

Dans l’islam traditionnel, nous voyons fleurir tous ces qualificatifs qui existent ou existaient dans les autres religions. «La femme sage et vertueuse est celle qui sera louée» dit la Bible et Paul de Tarse, dit St Paul, célèbre pour sa misogynie pathologique, demande aux femmes d’être soumises à leurs maris.
Le christianisme, par rapport à la conduite sexuelle «Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre» établit un précédent: la prostituée est pardonnable. Mais l’islam est une religion de la loi !! Il ne pardonne pas à celle qui commet l’adultère: sourate 24, verset 2 «La fornicatrice et le fornicateur, flagellez chacun d’eux de cent coups de fouet! Que par égard pour la religion d’Allah, nulle indulgence ne vous prenne en leur faveur. Et qu’un groupe de croyants assiste à leur punition».
La femme voleuse aura la main tranchée (sourate 5, verset 42/38). La femme désobéissante sera admonestée, reléguée dans sa chambre, battue si elle persiste dans sa désobéissance (sourate 4, verset 38/34).

Par rapport à l’islam traditionnel, la femme non-musulmane cumule deux handicaps! celui de femme et celui d’infidèle, celle qui adhère à une religion faussée!! Je ne veux pas insister sur la condition du non musulman (dhimmi) en terre d’islam. Si le non musulman a un statut d’infériorisé, d’opprimé, de sous-homme, de «chien», ce chien d’infidèle devient au féminin cette chienne d’infidèle. Les infidèles sont des chiens. Les infidèles femmes sont des CHIENNES!!!
Méprisée en tant que femme, méprisée en tant que non musulmane, au regard de l’islam traditionnel, elle ne peut pas changer son statut de femme bien sûr, mais elle peut se convertir à l’islam. Mais même dans ce cas, elle ne sera respectable, digne de respect, que si elle respecte certaines règles, obéit à un certain nombre d’interdits.

OR, L’ACQUIS DE LA MODERNITE, LA LAICITE, C’EST QUE LA LOI DES HOMMES L’EMPORTE SUR LA LOI DE DIEU.

Pour la laïcité républicaine et citoyenne, la femme a droit au respect, même si sa vie privée est chaotique, même si elle est célibataire, même si elle affirme être athée, agnostiques, non-croyante, même si elle change de religion, même si elle marche dans la rue, légère et court-vêtue, les cheveux au vent ou les cheveux coupés à la garçonne, même si mariée, elle refuse d’être soumise à son mari, si elle refuse de lui obéir, si elle se refuse à lui.
Certes, il y a des cas où elle n’aurait pas le droit au respect, légalement parlant, les cas où elle ne respecte pas la loi, où son comportement tombe sous le coup de la loi:
- Si elle bat ses enfants
- Si elle tue son mari ou son amant
- Si elle vole et escroque tous ceux qu’elle rencontre
- Si elle commet les délits ou crimes punis par la loi

Mais on doit quand même considérer qu’elle reste un être humain susceptible de recouvrer l’estime de ses concitoyens et c’est pourquoi la loi française estime qu’elle a le droit d’être défendue, le droit d’avoir un avocat, quel que soit son crime.
La laïcité, la morale de la loi française et républicaine, respecte la femme et considère qu’elle a droit au respect, qu’elle soit juive, chrétienne, musulmane, hindoue, zoroastrienne, bahaï, bouddhiste, qu’elle soit croyante ou athée.

L’appartenance religieuse, géographique, sexuelle n’a rien à voir. La dignité simple et suffisante d’être un être humain suffit. Pas de sexe fort ou de sexe dit faible. Un être humain sans discrimination! C’est ce principe de non-discrimination qui sous-tend l’interdiction d’être raciste, d’être sexiste, qui sous-tend l’interdiction de distinguer entre les religions, d’en privilégier une et d’inférioriser les autres. Pas de statut de soumission de la femme ou du non musulman dans cette société laïque à laquelle je crois. Cette société-là, dans laquelle nous voulons vivre, préfèrerait, s’il fallait exagérer, traiter les animaux comme des humains, mais ne pas traiter certains humains comme des chiens, ces chiens d’infidèles! comme c’est inscrit dans un certain inconscient collectif musulman! L’humanisme laïc refuse la torture de l’Inquisition contre les hérétiques, refuse qu’on puisse être tué pour délit de blasphème, refuse qu’une femme puisse être attaquée et traitée de putain parce que jugée mauvaise femme, corrompue. Il faut que la distinction pure-impure soit refusée comme critère de jugement, cette pureté dangereuse comme le dit Bernard Henri Lévy. Il faut que soient dénoncées des phrases comme «un homme, une femme et Satan est au milieu des deux» que l’on trouve dans la Sunna [1] <#_ftn1>, parce que c’est contre la mixité, parce que c’est contre la liberté, parce que la femme est un être humain, pas une créature du diable et que Satan n’a rien à voir avec les relations entre humains!!

Droit des femmes au respect spontanément, sans conditions, (ce qui n’existe pas dans l’islam traditionnel!), pas un respect qui s’accompagne de peur, de crainte, mais un respect qui s’accompagne d’estime.

Je laisserai le mot de la fin au Père Antoine Moussali: «nisâ’» veut dire «femmes», la racine NSW est proche de la racine NSY. Or la racine nasiya veut dire «oublier». Oublier c’est rendre invisible à la mémoire. Mais en fait, le monde musulman traditionnel, avouons-le, a voulu rendre les femmes invisibles, valorisées seulement lorsqu’elles sont mères «L’enfer est peuplé de femmes», «Le Paradis est sous les pieds des mères». Les femmes contre les mères d’après le livre de Camille Lacoste-Dujardin. On respecte les mères, pas les femmes. La femme doit se faire oublier.

Or, respecter c’est donner de l’importance, accorder de l’estime, manifester de la déférence, avons-nous dit au début de notre intervention. Rendre visibles les femmes, les placer en pleine lumière, les valoriser, leur donner une place égale à celle de l’homme, c’est l’apport de la laïcité républicaine et de la loi des hommes qui, je m’en excuse auprès des musulmans, sur ce sujet des femmes et des non musulmans, va plus loin et est plus juste que la loi d’Allah!.

Anne-Marie Delcambre, islamologue et Professeur d’arabe littéraire. Pour Libertyvox
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Salir une islamologue !

Caroline Brancher de Prochoix vient de publier un texte attaquant Anne-Marie Delcambre. Cette dernière, guère impressionnée par les fatwas de ces néo-bien-pensants entend réagir.

L’islamologie est l’étude scientifique de l’islam.

Certains islamologues adoptent la démarche historico-critique, mais d’autres, dont je suis, considèrent les textes de l’islam dans leur logique propre, prennent les textes pour ce qu’ils prétendent être, suivent fidèlement l’histoire officielle que les musulmans adoptent. Il s’agit alors de décrire, de photographier et non pas d’inventer, de créer autre chose. Les islamologues arabisants, dont je suis aussi, ont un grand avantage, celui de connaître l’arabe littéraire et de pouvoir comprendre les textes.

Mais voilà, les islamologues qui entreprennent de décrire l’islam tel qu’il apparaît, à travers ses textes, et non pas tel que certains non musulmans voudraient qu’il soit, sont devenus les bêtes noires d’un grand nombre de personnes. En effet beaucoup ont intérêt à présenter au public un islam de paix, de tolérance et d’amour et non pas un islam qui connaîtrait la violence. Peu leur importe que la réalité politico/religieuse des pays musulmans contredise leur vision idéalisée de l’islam.

Pourtant le citoyen non musulman lambda ne comprend pas qu’une religion de paix puisse donner naissance à des terroristes qui se réclament du coran et du prophète de l’islam, le même coran, le même prophète que les musulmans... modérés.
Alors spontanément, pour calmer l’angoisse que les musulmans d’occident sentaient naître en eux, à savoir la crainte de se voir stigmatisés, les média, les politiques et certains spécialistes de l’islam, d’un commun accord, ont inventé cette distinction très pratique entre islam et islamisme. L’islam serait la religion que pratiqueraient les musulmans dits modérés et l’islamisme, lui, ne serait pas la religion mais une déviation, une maladie de l’islam. Ce serait une idéologie politique, l’islam des extrémistes et qui n’aurait absolument rien à voir avec le vrai islam, le bel islam, une religion mystique, philosophique, génératrice de paix et de douceur.

Dans ces conditions, l’islamologue qui ose écrire et dire qu’il n’y a pas de bon et de mauvais islam, qui ose affirmer qu’entre islam et islamisme, il n’y a pas de différence de nature mais seulement de degré, qui ose répéter les propos d’un Henri Boulad, jésuite égyptien, islamologue, à savoir que «l’islamisme est contenu dans l’islam comme le poussin dans l’œuf ou comme le fruit dans la fleur», cet islamologue sera considéré comme raciste, islamophobe, empêcheur de tourner en rond, gênant à l’extrême.

Alors on ne s’étonnera pas que le moindre prétexte soit utilisé pour discréditer cet islamologue, car dire que l’islamisme n’a pas une nature différente de l’islam, que c’est le même Coran, le même prophète et qu’il n’y a qu’une différence de degré :

- cela n’arrange pas les religieux des trois religions qui sont désireux d’établir des alliances
- cela n’arrange pas les musulmans dits modérés qui ne veulent pas être assimilés aux terroristes et qui ne veulent pas se rappeler que leur prophète a, lui-même, fait régner la peur pour triompher à Médine
- cela n’arrange pas les gauchistes alter-mondialistes qui ne veulent pas critiquer les textes pour ne pas inférioriser les adeptes de cette religion
- cela n’arrange pas les politiques qui se trouvent, avec l’islam, face à une religion différente, et qui ne veulent et ne peuvent absolument pas l’avouer.

L’islamologue qui tient un discours politiquement et religieusement incorrect doit absolument être empêché de parler. Mais comment faire dans un pays qui se targue de respecter la liberté d’expression ?

Pour ce qui me concerne, certains se sont servis de propos tenus sur la nomination de Rachida Dati, à la fois sur le forum LibertyVox et sur la Web radio canadienne http://www.rockik.com pour immédiatement avertir la revue Prochoix et Caroline Brancher. Et dès le début, celle-ci m’attaque, avec des coups de massue. Elle assène les accusations : celle d’être sur «les sites d’extrême droite», celle de me lancer dans «une diatribe hallucinante» sur les ondes radio de RocKIK, ceci pour arriver à l’équation finale qui serait la mienne : arabe= musulman= islamiste. http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2007/05/28/1617-nombreuses-attaques-racistes-contre-rachida-dati

Ce qui est extrêmement curieux c’est que certains n’ont pas du tout «entendu» et compris mes propos de la même façon. C’est ainsi que sur le site «Extrême centre» que je ne connais pas plus que les sites d’extrême droite, je trouve ainsi relatée ma critique de la nomination de Rachida Dati au ministère de la justice : «(…)Anne-Marie Delcambre qui s’inquiétait, lors d’un récent entretien sur une radio québécoise (RocKIK) des éventuelles pressions que pourrait subir dans les dossiers sensibles tels que les procès pour islamophobie, une personne d’origine marocaine qui n’aurait pas explicitement pris position par rapport à la religion de sa communauté d’origine.
Et ce d’autant plus, comme elle l’a maintes fois expliqué dans ses livres et interventions et contrairement à ce qu’en dit le site Prochoix (qui n’hésite pas au passage à déformer la pensée de Mme Delcambre et à l’accuser de racisme ainsi que de liens avec des sites d’extrême-droite) qu’on a affaire avec l’islam à une religion qui ne reconnaît pas la séparation religieux/public et qu’il n’y a donc pas deux islams, d’où la distinction tout à fait fallacieuse islam/islamisme.» 
http://extremecentre.org/2007/06/05/gouvernement-fillon-polemique-autour-de-la-nomination-de-rachida-dati/

Mais comment ne pas conclure à un véritable assassinat médiatique de l’islamologue que je suis :

- quand Madame Caroline Brancher mentionne, sans doute pour donner plus de vigueur à son lynchage, un argumentaire anti-islam dont je ne suis absolument pas l’auteur et qui n’est pas l’œuvre du site Liberty Vox (1)
- quand Madame Caroline Brancher, dès le tout début, entend lier mon nom à des sites d’extrême droite et à France-Echos alors que je n’interviens que sur le site LibertyVox. Pour lier mon nom à celui de France-Echos elle mentionne un partenariat qui existerait entre LibertyVox et France–Echos. Que je sache on est là en plein délire. Je n’incarne pas le site LibertyVox et ce qui est conclu entre les deux sites ne me concerne absolument pas. J’ai toujours été claire sur ma participation exclusive à LibertyVox.
- quand Madame Caroline Brancher va jusqu’à ressusciter des posts effacés -véritable méthode marxiste- alors que si l’on efface des posts c’est bien que l’on désire qu’ils ne soient pas pris en considération !
- quand Madame Caroline Brancher tient à tout prix à lier mon nom et ma qualification d’islamologue ainsi que la mention de mon lieu de travail … à des propos tenus sur un forum en tant que simple "libertynaute" qui a donné sur le mode plaisant son avis sur le panel de ministres choisis par Nicolas Sarkozy.

Il est pour moi hors de doute que Madame Brancher a voulu faire plaisir à tous ceux qui rêvaient de me voir discréditée… C’est d’autant plus drôle que Madame Caroline Brancher a rédigé un article pour défendre Redeker, intitulé «Salir un philosophe». Elle s’insurge contre une certaine gauche qui n’a pas hésité à traîner Redeker dans la boue.

Je me suis amusée à remplacer le nom de Redeker par le mien et j’ai imaginé que Madame Caroline Brancher écrivait un article pour me défendre, intitulé «Salir une islamologue». Seulement, pour les propos concernant Rachida Dati, Madame Caroline Brancher a confondu allègrement, ce que dénonce brillamment la féministe antitotalitaire, Elisseievna, à savoir islam et musulman... Mais, de toute façon, dans son esprit, j’étais condamnée d’avance. Pour ce genre de journalistes, n’être pas de gauche est un vice rédhibitoire.

C’est cela avoir des œillères. Pour Madame Caroline Brancher je parlerais plutôt de «regard mutilé», «hémiplégique», pour reprendre l’expression de Daryush Shayegan «Le regard mutilé», Albin Michel, 1989 ; Le regard hémiplégique c’est cette paralysie d’un œil qui vous empêche de voir ce qui n’est pas de votre côté. En revanche l’œil sain voit parfaitement ce qui est de son côté.

Oui, finalement je pardonne à Madame Caroline Brancher car elle ne voit pas à droite. Elle ne peut percevoir que ce qui est à gauche. C’est triste d’être borgne.


Anne-Marie Delcambre pour LibertyVox



Anne-Marie Delcambre est docteur en droit, docteur en civilisation islamique et agrégée d'arabe classique.

Note : LibertyVox n’est en rien l’auteur de ce que Caroline Brancher qualifie de «manifeste anti musulman». Il s’agit de l’opération « SITA » (sensibilisation à l’islam tous azimuts) lancée par France-Echos, Occidentalis et Coranix. Francis Percy Blake de France-Echos a eu beau s’expliquer et démentir, son communiqué ne fut même pas pris en compte par Prochoix… http://france-echos.com/communique-prochoix.html

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