Français ancestraux, à vous de décider ...
Sur le territoire français, vivent des personnes dont les
ancêtres depuis des dizaines de génération vivaient en France. Ces personnes
sont les français de vieille souche, les français d’origine, les français
ancestraux. Depuis des siècles et des siècles, avant le début du XXème siècle,
peu de personnes se sont installés en France venant de l’extérieur. Peu de
Romains, peu de juifs d’Israel à leur suite, peu de Mongols, peu d’Anglais, peu
de sarrasins … Fort peu.
Pourtant, selon la justice, le groupe « français de
souche » n’existerait pas. La justice réécrit l’histoire, réécrit la
généalogie.
Aujourd’hui, des « français ancestraux » s’alarment
de l’arrivée massive d’autres populations, et d’autres « français
ancestraux » s’en réjouissent au contraire.
Je me sens si peu française, que je ne me sens pas l’aptitude
à choisir.
Pour moi, personnellement, je sais fort bien ce que je
préfère. Je préfère que la France demeure. J’estime que la France appartient à
ceux et celles qui peuvent la perpétuer.
Mais … si les français ancestraux estiment que ce critère de
droit de propriété n’est pas le bon, s’ils préfèrent le métissage avec d’autres
populations : alors, cohérente avec ce critère, je conclue que là est leur
liberté, il leur appartient de choisir leur destinée.
Simplement je sais que les enfants juifs ne pourront pas
vivre longtemps dans un pays dominé par les populations qui arrivent en ce
moment étant donné l’état de l’opinion apparente dans les pays d’où elles
viennent, et sauf si ces populations changent leur opinion religieuse – VITE !
Eric Zemmour et les prénoms :
mon commentaire :
Je ne vois vraiment pas ce qu'il y aurait d'abominable dans ce qu'il dit
dans cette interview là :
je suis d'accord, ma famille aussi a fait cette démarche là : non seulement
on donne aux enfants un prénom du pays, mais on les élève dans la langue du
pays de leur naissance, afin qu'ils soient du pays où ils vivent, qu'ils en
soient "socialement" et bien évidemment pour moi, lorsque l'on a
cette démarche, on est plus "du pays" où l'on vit que ceux qui font
la démarche de ne pas se "tatouer" le pays par le nom, par la langue
...
Pour moi ce qui est véritablement abominable, c'est sous le masque de
l'appartenance à une "identité" historique, le mépris perpetuel pour
le pays où l'on vit, le rejet, le refus de s'identifier ainsi ... pour moi
c'est vraiment abominable car lourd de séparations potentielles ..
Je ne dis pas qu'il faudrait se renier, d'ailleurs c'est impossible à faire
totalement, je ne dis pas qu'il faudrait un absolutisme dans ce domaine, c'est
absurde, ne serait ce que parce que de toute façon, avant des générations
éventuelles où l'on "fait souche" et où on se mélange génétiquement,
physiquement, et bien de toute façon on garde sa "gueule de métèque",
mais je dis qu'il faut "appartenir", qu'il faut "aimer"
le peuple qui vous fait l'honneur de vous recueillir, de vous accueillir,
et qu'il faut avoir la décence, si on ne supporte même pas l'idée de
l'aimer pour être "comme lui", juste dans ces signes, que sont les
noms, la langue, avoir la décence de se casser, de le laisser tranquille.
La bible juive enseigne de se souvenir que l'on a été étranger en terre
étrangere, et qu'il faut pour cela penser à l'étranger comme à soi meme, ne pas
maltraiter, ne pas humilier : alors si on est obligé à cela envers l'étranger
chez soi, combien plus l'est on envers l'étranger qui nous a accueilli chez
lui, qui nous a fait une place aupres des siens ...combien plus !
Et l'on ne daignerait même pas faire une démarche qui signifie : j'aime ton
pays, ta culture, je l'aime au point de l'imprimer sur moi, sur mes enfants,
comme signe d'appartenance dans le respect de ton intégrité, de ton désir, de
tes préférences.
c'est dur d'abandonner jusqu'aux signes de souvenir de ce que l'on a aimer,
mais si l'on est parti, c'est qu'il était dur de rester, pour différentes
raisons, c'est qu'il était parfois vital de partir, alors la priorité des
priorités, c'est de proteger le pays, le peuple qui vous acceuille, de ce qui a
amené à devoir partir, et en premier de la division, du rejet, du refus,
"vivre ensemble" nous serine-t-on c'est vivre "comme".
Zemmour parle du peuple qui est en France depuis mille ans, il simplifie,
il y a un peuple en France qui est là depuis autant de millénaires au moins que
les dynasties d'Egypte et de Chine, un peuple de paysans qui au début n' a pas
autant écrit que les grecs et les chinois, mais qui a façonné le paysage,
transformé le sol, la faune, par son savoir faire, par son goût, par son
intelligence, qui a inscrit cette sagesse matériellmeent, et nous, derniers
arrivants, viendrions dire " pfouii que tout cela, mais je n'en veux même
pas un reflet sur moi, mais je veux tous les droits, et je veux des marques de
respect envers moi !" : mais quel respect mérite t on avec une telle
arrogance et un tel dédain ? ...
"je suis" dit on tellement en ce
moment ... sans la France, et depuis des décennies avant, je suis apatride ...
sans la France telle qu'elle EST, je suis en deuil.
Pour moi la France,
l'Europe, commence à prendre des reflexes de femme battue : on s'accoutume aux
multiples petits signes de désamour , de mépris, de rapport de force, on ne
veut plus voir leur sens, on ne supporte plus de seulement penser combien on
est " non aimée " , on ose encore moins exiger, on ne déteste rien
tant que celui qui vous dit : " mais bon sang tu ne vois pas qu'il y a quelque
chose qui ne va pas ?" on le déteste parce que " il ne faut pas
l'énerver" ... voilà pour moi l'état de la France face à l'
"Autre" qui TAPE, tous les jours, tous les jours, qui t'imprime
"nique la France" en t'expliquant que "mais non ça veut pas dire
ça", et qui exige en cognant le "respect" envers lui ... ce
genre d'" Autre" là, ne mérite aucun accueil.
Je ne suis pas la seule, à avoir des parents qui ont de
terribles souvenirs, je connais tant d'autres juifs qui en ont, et qui ont
perdu les leurs, et qui retrouvent au contraire dans ce mépris pour les
français, le même mépris qui a manqué de les tuer.
Non nous ne sommes pas pareilles vous et moi, il y a
des siècles et des siècles de culture et de vécus différents, très différents,
et il n'y a rien de haineux à le dire, et à dire qu'il faut des efforts pour
surmonter le gap, de la volonté.
C'est un constat et nullement un jugement de valeur,
c'est l'histoire. Si cette volonté ne se prouve pas comme l'amour se prouve,
c'est qu'elle n'existe pas.
Zidane se dit algérien de coeur d'abord d'ailleurs.
Dati aurait pu donner un prénom français chrétien,
et un second prénom algérien, ( un prénom musulman par les temps qui courent
cela peu etre indispensable) mais non, elle ne l'a pas fait ...
Des ami-e-s algérien-ne-s, fil-le-s
d'indépendantistes, athés purs et durs, ont eux pris des prénoms français. Ils
n'ont pas changé de corps, ils ne seront jamais français de tempérament, ils
n'entendent pas taire la colonisation et ses violences, mais ils le sont par la
reconnaissance, par l'amitié véritable.
Des juifs ont gardé leur nom de guerre, leur nom de
résistance, et parmi eux, plusieurs voix encore crient leur colère, leur
indignation, devant la conduite de certains nouveaux venus envers les Français
.. cf cette série d'articles d'un certain français, nommé Dufour, né en
Pologne...http://www.libertyvox.com/resultat.php?cas=3&choix_auteur=5
Audrey Crespo-Mara face à Eric Zemmour
Rappelons encore qu'adopter un enfant, c'est lui donner son nom, l'inclure dans l'identité de sa famille. Avant, on francisait les NOMS comme les prénoms lors de la naturalisation , et c'était très bien, en tant que marque d'adoption plénière.
Quand on veut au contraire MARQUER le pays d'accueil de sa propre culture nationale, quand on le fait en masse, cela s'appelle un acte de colonisation.
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