Les Kurdes ont participé joyeusement au massacre de leurs voisins Arméniens, au nom du jihad et en engrangeant le butin.
Sympa les nouveaux petits saints musulmans de BHL , auparavant ami l'Izetbégovic qui explique dans son "Manifeste islamique" qu'il faut se lancer l'assaut du pouvoir lorsque l'on est assez fort ...
Plus que marre de la duperie de la communauté juive par ces mégalomanes.
Anne Andlauer
dimanche 12 avril 2015
Le fantôme du génocide arménien hante les Kurdes
En 1915, plus d’un million d’Arméniens ont été déportés et
exécutés en quelques mois, sur ordre du gouvernement des Jeunes-Turcs. Un
siècle après, le génocide est toujours nié par la République de Turquie… mais
dans les régions orientales de l’Anatolie, sur les principaux sites des
massacres, la mémoire reste vive
En 1914, quelque 60 000 Arméniens vivaient à Diyarbakir.
«C’est un lieu symbolique du génocide car il abritait une population hétérogène
– 30% d’Arméniens, des Kurdes, des Syriaques, des Turkmènes… – mais aussi à
cause du Dr Resit, gouverneur en 1915. Dans un télégramme, ce Dr Resit se
félicitait d’avoir «réglé le sort» de 160 000 Arméniens. Les convois de
déportés passaient en effet par Diyarbakir, avant d’être envoyés à Deir ez-Zor,
en Syrie», explique Adnan Celik, doctorant à l’Ecole des hautes études en sciences
sociales de Paris.
Adnan Celik, dont la grand-mère était une autre de ces
bavfilleh (mot kurde désignant les Arméniens islamisés), vient de publier un
ouvrage sur la mémoire du génocide chez les Kurdes de Diyarbakir. «L’absence
des Arméniens, ici, c’est un deuil infini. Les gens racontent des anecdotes
d’une violence inouïe dans les moindres détails, comme si cela s’était produit
hier», s’étonne-t-il.
Le jeune anthropologue s’arrête sur le rôle du mouvement
politique kurde, qui, «depuis ses débuts, remet en cause l’histoire officielle,
parle du génocide et du rôle des Kurdes dans ce génocide». Aussi enthousiaste
et zélé fût-il, sans doute le Dr Resit n’aurait-il pas pu applaudir la mort de
160 000 Arméniens sans l’aide de plusieurs grandes familles de Diyarbakir, sans
le concours actif de nombreux chefs de tribu kurdes. Ces hommes à qui on
promettait – et qui ont souvent obtenu – tel champ ou telle maison après
l’exécution du propriétaire arménien. Ces musulmans à qui on garantissait le
paradis pour sept chrétiens passés au fil de l’épée. «Ne faisons pas
d’anachronisme, prévient Adnan Celik. En 1915, les revendications nationalistes
n’existaient pas encore chez les Kurdes de la région. Ceux qui ont participé au
génocide l’ont souvent fait en tant que musulmans, contre des infidèles non
musulmans.»
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