Payam Amini.
http://www.iran-resist.org/article1146.html
En Juillet 2002, les étudiants n’ont pas réussi à transformer la commémoration de l’anniversaire du mouvement en messe anti-mollahs et les jeunes ont alors décidé de différer la confrontation pour préparer une rentrée universitaire chaude en l’honneur de Khatami, le traître démasqué par sa fidélité au régime. ...
Mi septembre, le régime de Khatami commence une série d’exécution de jeunes. Et en moins de deux semaines une demi-douzaine de jeunes sont pendus à des grues, sur les grandes places de Téhéran, à l’aube, et leurs corps inertes sont laissés dans cet état pitoyable à la vue de tous, à la vue des mômes, des vieux, de leurs parents, de leurs amis, des journalistes.
Parmi ces victimes, un jeune acteur iranien, engagé politiquement, qui refuse la cagoule avant de s’enfiler la corde au cou sur l’échafaud. Son nom est Payam Amini. Son prénom signifie le message et Payam dira avant de mourir : « notre voie ne sera pas désertée, d’autres prendront le flambeau ».