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"Abd El-Kader et la Franc-maçonnerie" suivi de " Soufisme et Franc-maçonnerie " livre de Bruno Etienne





ABD EL-KADER ET LA FRANC-MAҪONNERIE
suivi de SOUFISME ET FRANC- MAҪONNERIE
Bruno ÉTIENNE
Dervy, avril 2008, 156 pages, 16 €


« Cet homme de génie que l’histoire doit placer à côté de Jugurtha est pâle et ressemble assez au portrait qu’on a souvent donné de Jésus-Christ. »
Description d’Abd el-Kader par Thomas-Robert Bugeaud  (1) suite à leur rencontre en 1837



D’ordinaire, Algériens et Français s’opposent sur la plupart des sujets. En revanche, ils partagent une admiration unanime et plus que méritée pour Abd el-Kader ( ̔Abd al-Qâdir ibn Muḥyiddîn 1808-1883 عبد القادر ابن محي الدين). Le courage, la magnanimité, la grandeur du personnage sont célébrés à l’unisson sur les deux rives de la Méditerranée. Tous louent son sens politique, ses faits d’armes, sa fidélité indéfectible au serment. Éminemment respecté par les officiers français qui le combattirent, l’Émir est vénéré, à juste titre, comme la figure titulaire de l’Algérie indépendante. Vis-à-vis de la France, il sut conjuguer la sincérité des paroles et des actes tout en manifestant une indépendance de jugement opposée à toute compromission. De l’Orient à l’Occident, il symbolise bien davantage qu’un cliché du nationalisme étriqué dans lequel l’historiographie algérienne a cherché à le circonscrire depuis 1962. Cependant, guerrier par hasard et homme d’État par accident, Abd el-Kader – qui refusa de porter le titre de Sultan pour lui préférer la dignité plus modeste d’Émir – fut essentiellement un philosophe et un mystique.

La véritable dimension de l’homme fut d’abord spirituelle. Ce fut son plus grand mérite. Et seul un arabisant très instruit, dans les arcanes de sociétés ésotériques, pouvait aborder le parcours maçonnique de l’Algérien. C’est précisément ici que réside tout l’intérêt du petit livre du regretté Bruno ÉTIENNE (1937-2009). Mais rappelons qui était ce dernier.

Fils de militaire et élevé dans la tradition protestante, ÉTIENNE a passé son enfance dans le Midi de la France. Il étudie le droit et les sciences politiques à Aix-en-Provence, apprend l’arabe à Tunis. Il se familiarise avec l’islam en Afrique du Nord avant d’intégrer, un temps, le CNRS comme chercheur. Devenu docteur d’État en droit après la soutenance d’une thèse sur « Les Européens et l’Indépendance de l’Algérie », une brillante carrière universitaire s’ouvre à lui. Il est successivement coopérant technique à Alger puis maître de conférences à Casablanca après avoir réussi, dans l’intervalle, le concours de l’agrégation en sciences politiques. Sa double compétence en sciences sociales et dans la connaissance des milieux musulmans contemporains l’amène, rapidement, à se spécialiser dans l’étude des phénomènes religieux sous leurs aspects anthropologiques et sociologiques. Professeur associé dans de nombreuses académies étrangères (notamment en Égypte, aux États-Unis, au Japon et en Turquie), ÉTIENNE qui est, selon ses propres dires, « d’un relativisme culturel absolu », devient une référence incontournable pour l’étude de l’islam sur les deux rives de la Méditerranée.

Décédé d’un cancer à l’âge de 71 ans, l’universitaire a laissé le souvenir d’un esprit libre souvent provocateur, aux multiples centres d’intérêt. Sa biographie nous apprend, par exemple, qu’il était karatéka (4e dan) et co-auteur d’un livre sur le bouddhisme (2). On lui doit plus d’une vingtaine d’ouvrages concernant, majoritairement, l’islam d’aujourd’hui. Cependant deux d’entre eux (3) rejoignent, pour partie, celui que nous présentons ici. Ceci ne doit pas étonner ; car le sociologue orientaliste, initié aux arts martiaux d’Extrême-Orient et intéressé par Siddartha, était aussi franc-maçon. Familier de l’institution dès son enfance grâce à un oncle, il fut initié très jeune (4)  dans une loge affiliée au Grand Orient de France. Maçon diligent tout au long de sa vie, Bruno ÉTIENNE était prédestiné à s’intéresser à l’itinéraire initiatique de l’illustre Maghrébin.

Abd el-Kader a-t-il été franc-maçon ? Le sujet sent le soufre. Il est vivement conseillé de ne pas l’aborder outre-Méditerranée. L’anthropologue Joseph DAGUER (5) rappelait, il n’y a pas si longtemps que : « D’une manière générale, dans le monde musulman, hier comme aujourd’hui, la franc-maçonnerie n’a jamais eu bonne presse. En 1843, elle est considérée en Iran, comme “la quintessence du scepticisme, de l’infidélité et de l’athéisme” et comme une association dont les membres s’adonnent à la magie et à l’alchimie ; au XXIe siècle ses membres sont traités de dévots du diable et elle est accusée de complot judéo-maçonnique. » Fichtre ! Hélas, on continue souvent à croire dur comme fer au « complot judéo-maçonnique » en terre d’Allah. Il n’est pour s’en convaincre que de lire les textes délirants de nombreuses organisations extrémistes. La charte du Hamas (6)  (حماس) est particulièrement édifiante à ce propos. Cependant, il faut nuancer le tableau. Depuis le XIXe siècle le Croissant et le Compas ont appris à se connaître, voire à s’apprécier pour cheminer ensemble. De nos jours, partout où elle peut librement prospérer, la franc-maçonnerie compte des frères musulmans. Ils sont originaires d’Iran, de Turquie, du Liban, de Tunisie, d’Algérie, du Maroc. À tous cependant, la plus élémentaire discrétion s’impose.

Oui, Abd el-Kader était bien, selon l’expression consacrée, un « Fils de la Veuve ». ÉTIENNE en apporte la preuve la plus formelle avec seize fac-similés comprenant des correspondances maçonniques de l’Émir, des documents du Grand Orient de France relatifs à son initiation et la couverture d’un ouvrage maçonnique arabe (7)  (شهادات ماسونية Témoignages maçonniques) publié à Damas. Toutes ces pièces figurent en fin l’ouvrage.

Au-delà de l’appartenance – dorénavant incontestable – de l’Algérien à la Maçonnerie, l’auteur expose les raisons qui ont poussé des membres de celle-ci à l’y accueilli. Il nous explique pourquoi ce dernier répondit favorablement à l’appel. Et ÉTIENNE de resituer cette rencontre insolite dans le contexte tourmenté des relations entre une Europe, en pleine expansion coloniale, et un monde musulman acculé mais où l’impuissance, notamment militaire, n’empêche nullement des explosions populaires récurrentes contre des minorités.

Après sa capitulation en 1847, l’Émir a été emprisonné 5 ans en France contre la promesse qui lui avait été faite. Lorsqu’en 1852 le prince-président, Louis-Napoléon Bonaparte, lui rend sa liberté, il choisit de se fixer dans l’Empire ottoman. Tout retour dans sa patrie lui demeure interdit. Abd el-Kader emménage d’abord à Brousse d’où il est chassé par un séisme. Enfin en 1855, il s’installe à Damas après être passé à Istanbul. Ce choix n’est pas anodin. Puisque c’est au pied du Mont Qassioun (جبل قاسيون), sis dans l’ancienne capitale des Omeyyades, qu’est enterré Ibn Arabi (Muḥyiddîn bin  ̔Arabî 1165-1240 بن عربي محي الدين). Surnommé le « plus grand maître » (الشيخ الأكبر ach-chaykh al-akbar) par ses disciples, cet immense penseur andalou est le véritable mentor spirituel de l’Algérien.

Né à Murcie qu’il quitte à trente-cinq ans, Ibn Arabi, père d’une œuvre colossale – comptant plus de 800 ouvrages –, a beaucoup voyagé dans tout le Proche-Orient avant de s’établir définitivement à Damas. Cet homme multiple figure incontestablement parmi les plus éminents penseurs de l’islam. Il a, grâce à une exégèse très personnelle du Coran et des hadiths, tenté de renouveler la relation entre Dieu et sa créature. Dans une approche ésotérique du monde, que n’auraient pas reniée des gnostiques, il introduit l’idée du désir et de l’amour. Son ouverture d’esprit en faveur d’un universalisme tolérant, son rapport bienveillant à l’altérité en font la cible des religieux traditionnels. Les partisans acharnés d’une stricte interprétation littérale du Coran, ne cesseront, jusqu’à nos jours, de le combattre comme un hérétique.

Universalisme, tolérance et relation d’amour avec Dieu voilà l’éclairage commun que partagent les deux « Muḥyiddîn » l’Ibérique et le Maghrébin. Le second – rappelons-le –, brillant stratège et grand politique, ne prit les armes que par nécessité fortuite. Son intérêt était ailleurs, son combat avant tout spirituel.

L’année 1860 est terrible pour les minorités du Levant. Dès mars, dans la région du mont Liban, des émeutes éclatent entre Druzes et maronites. Elles interviennent dans un contexte latent de tension religieuse récemment aggravée par des rivalités économiques. Ajoutons que le manque d’habileté – à moins qu’il ne s’agisse d’un jeu trouble – du pouvoir ottoman dans la gestion, toujours délicate, des différentes confessions exaspère les violences. Celles-ci gagnent Damas où des massacres de grande ampleur contre les chrétiens ont lieu du 9 au 18 juillet. À la différence des autorités locales, Abd el-Kader intervient, parfois physiquement, pour stopper les tueries. Il parcourt la ville, s’oppose aux fanatiques déchaînés. À tous ceux rencontrés sur son chemin, qui tentent d’échapper au bain de sang, l’Algérien offre généreusement l’hospitalité de sa maison. Enfin, il intervient fermement auprès de la Porte pour rétablir la paix. Il a agi par grandeur d’âme, mais également au nom d’une vision de la religion partagée avec son magister magnus andalou. L’action de l’Émir n’est pas passée inaperçue. Il y gagne encore en célébrité internationale et davantage en admiration, notamment chez les francs-maçons du Vieux Continent…

Pourtant, en cette seconde partie du XIXe siècle, nous explique Bruno ÉTIENNE, le Grand Orient de France (G.O.D.F.) n’est pas précisément favorable à l’islam (8)  qu’il a tendance à considérer comme une religion au conservatisme étroit, peu susceptible d’accueillir les lumières du progrès. Toutefois l’attitude, admirablement fraternelle et courageuse, de l’Algérien à l’égard des dhimmis (9), lors des massacres de Damas, souligne son sens de l’humanité. Cette action fait de lui un « maçon sans tablier ». Puisque l’homme présente toutes les qualités morales requises, pourquoi ne pas lui proposer de « recevoir la lumière » ? L’intention est louable, mais elle s’accorde aussi avec un dessein que d’aucuns jugeraient plus ambigu de nos jours. En effet, en invitant le célèbre Maghrébin à rejoindre les colonnes du temple maçonnique le G.O.D.F. souhaite se l’attacher afin d’en faire un ambassadeur de l’Occident dans la « maison de l’islam », jugée délabrée et abritant des peuples très arriérés qu’il convient d’éduquer. Avec plus de vingt ans d’avance, les dignitaires maçonniques défendent la « mission civilisatrice de la France » qu’exposera, le 28 juillet 1885, leur frère Jules Ferry (10)  lors de son célèbre discours sur « les fondements de la politique coloniale » à l’Assemblée nationale.

C’est donc à la suite des événements de Damas que la loge parisienne « Henri IV » prend l’initiative de contacter Abd el-Kader. Ce dernier, qui a eu le temps de s’informer auprès de maçons levantins, répond favorablement et entame un échange de correspondances aboutissant à son initiation le 18 juin 1864, à Alexandrie, dans la loge « les Pyramides d’Égypte  » (11). L’Algérien, familier depuis sa prime jeunesse du mysticisme d’Ibn Arabi, considère avec intérêt une organisation visant à rapprocher tous les hommes autour d’un idéal mêlant étroitement fraternité, symbolisme et déisme. À cette aune, il est tentant d’assimiler la franc-maçonnerie à une sorte de confrérie soufie. Dans cette perspective rien n’interdit à un musulman frotté d’ésotérisme de rejoindre d’autres monothéistes également attirés par une spiritualité exigeante et savante. Ce fut le choix de l’Émir.

Certes, comparaison n’est pas raison mais force est d’admettre que la maçonnerie occidentale se référant au Dieu unique, organisée autour d’une société recrutant par cooptation et proposant une interprétation du monde à partir de l’architecture, présente des affinités avec le soufisme. C’est ce qu’explicite l’auteur dans la seconde partie du livre opportunément nommée Soufisme et franc-maçonnerie. Le lecteur, surtout s’il est franc-maçon, ne manquera pas d’être vivement intéressé par tout un ensemble de pratiques – rites initiatiques, instruction par degrés, culture de la discrétion entre autres – qui caractérisent certaines confréries musulmanes. Maçons et Soufis parcourent des voies parallèles qui donnent tantôt l’impression troublante de se confondre. Les uns comme les autres développent une interprétation symbolique des textes en distinguant l’aspect trivial (ظاهر zhâhir « évident, apparent » c’est-à-dire la « forme ») du sens secret (باطن bâtin « intérieur, caché » c’est-à-dire le « fond ») des choses. Ce sont tous ces aspects, généralement méconnus, qui sont développés par Bruno ÉTIENNE. Et celui-ci de faire œuvre utile en insistant sur la parenté spirituelle des ordres maçonnique et soufi, sans toutefois négliger ce qui les distingue. C’est croyons-nous, le privilège du chercheur travaillant avec objectivité et intelligence.

On s’est beaucoup interrogé sur le degré d’adhésion du mystique algérien dans la Franc-maçonnerie d’autant que celle-ci connut, à partir de 1877, une évolution laïque. Sans nullement interdire la référence au Grand Architecte de l’Univers, la liberté de conscience fut laissée à chacun. Dès lors le Grand Orient de France se définit comme adogmatique et n’imposa plus la croyance en Dieu et en l’immortalité de l’âme. On peut légitimement penser qu’une telle évolution n’était pas du goût d’Abd el-Kader qui était particulièrement pieux. Cependant, si les preuves matérielles de l’engagement maçonnique de l’Algérien sont nombreuses, on ne trouve aucune trace de rupture officielle. Enfin, si le disciple d’Ibn Arabi ne fut pas très assidu aux travaux des loges il ne trouva rien à redire lorsque quatre de ses sept fils furent initiés.

Une poésie de Rudyard KIPLING  (12) (1865-1936) The Ballad of East and West publiée en décembre 1899 débute par ce vers célèbre : Oh, East is East and West is West, and never the twain shall meet que l’on peut traduire hâtivement par : Oh ! l’Orient est l’Orient, l’Occident est l’Occident et jamais les deux ne se rencontreront (13) . L’exégèse de ce texte subtil écrit en heptamètres est complexe, à l’image des relations tourmentées qu’entretiennent depuis presque un millénaire et demi le Croissant et l’Europe judéo-chrétienne. Contrairement à ce que laisse entendre la phrase, le dialogue et un respect mutuel entre ces deux univers hostiles sont possibles mais peu fréquents. Ce sont des rencontres rares, toujours promues par des êtres d’exception. C’est le cas de Kamal et du fils du colonel anglais dans cette ballade.

L’Émir Abd el-Kader symbolise à juste titre un échange fructueux entre l’Orient et l’Occident. Par son double cheminement spirituel, soufi et franc-maçon, il est véritablement un maître de lumière, un ambassadeur de l’universel. Le travail de Bruno ÉTIENNE le prouve à satiété.

Qui sait si l’écrivain britannique ne s’est pas inspiré du maçon algérien pour le personnage du guerrier afghan dont le nom Kamal (كمال) signifie « perfection » en arabe ? Car, cette recherche de perfection, qu’ils savent hors d’atteinte ici-bas mais indissociable de la Connaissance, n’est-ce pas une démarche commune aux maçons et aux soufis ?

Dixi
                                                    Winston Belmonte


Notes :

1 -   L’appartenance du Maréchal Bugeaud (1784-1849) à la Franc-Maçonnerie est, pour beaucoup, quasi-certaine. Ainsi, le site du Centre de Documentation Historique sur l’Algérie (http://www.cdha.fr/la-franc-maconnerie-en-algerie-utopie-inoperante) rapporte : « On peut lire dans un compte-rendu de la loge Bélisaire, en date du 4 juillet 1849 : “il est tiré une batterie de deuil pour le frère Bugeaud, ex-gouverneur général, membre honoraire de la Loge d'Oran” ». Précisons que la loge Bélisaire fut fondée en 1833 à Alger. Elle fut le deuxième atelier maçonnique créé en Afrique du Nord française.
D’autres, cependant, sont moins affirmatifs. Par exemple, le spécialiste Xavier YACONO dans Un siècle de Franc-Maçonnerie Algérienne (1785-1884) admet seulement que le duc d’Isly a pu être initié dans les années 1836-37.

2 -   Être bouddhiste en France aujourd'hui (avec Raphaël LIOGIER), Hachette, mars 1997.

3-   Pour retrouver la parole : Le retour des frères (avec Alain BAUER, Roger DACHEZ et Michel MAFFESOLI,), Table ronde, août 2006 et La Spiritualité Maçonnique pour redonner du sens à la vie, Dervy, octobre 2006.

4 -   Bruno ÉTIENNE venait juste d’avoir 22 ans lorsqu’il devint apprenti maçon, en janvier 1960, à Marseille.

5 -   L’Équerre et le Croissant (p. 9), dans Les Cahiers de l’Orient, N°69, Premier trimestre 2003.

6 -   Cf. article 17 (texte du 18 août 1988).

7 -   Il est très intéressant de constater qu’outre le nom de l’Émir algérien, cette couverture mentionne également ceux de Jamâl ad-Dîn al-Afghânî (جمال الدين الأفغاني ) et Muhammad Abduh (محمد عبده la Renaissance), deux des plus grands intellectuels arabes qui participèrent au mouvement de renaissance des lettres et de la société arabes (النهضة An-Nahdah, la Renaissance).

8 -  Précisions néanmoins que des loges maçonniques prospèrent déjà en Orient et comptent des frères musulmans, notamment dans l’Empire ottoman et dans les Indes britanniques.

9 -   Également dénommés « gens du livre » (أهل الكتاب ahl al-kitâb), ce sont les chrétiens et juifs autorisés à vivre en pays musulman mais dans le cadre d’un régime légal contraignant et, le plus souvent, avilissant.

10  Jules Ferry (1832-1893) fut initié en grande pompe, avec Émile Littré (1801-1881), dans la loge « la Clémente Amitié » en 1875.

11 -  La cérémonie fut faite pour le compte de la loge « Henri IV ».

12 -   L’écrivain anglais fut initié à Lahore, en 1886, dans la loge « Hope and Perseverance ». Comme Jules Ferry, ce fut un ardent défenseur du colonialisme. Cependant, pour bien comprendre la position de ces deux hommes sur cette question il faut la contextualiser dans les débats de l’époque.

13 -  Comprenons : « ne pourront s’entendre et vivre pacifiquement l’un avec l’autre ».


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