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COVID et CRIMES

Pologne : natalisme et sexisme


Les naissances baissent en Pologne.


Quoi d'étonnant : 16 % des femmes ont été licenciées ou forcées à quitter leur travail après un congé maternité.


La solution ? Interdire l'avortement ... violons les femmes, forçons les à se maquer pour élever les enfants nés, à se faire violer pour en faire d'autres, avec interdiction d'avorter.


La réalité où mène la politique nataliste anti-avortement et anti-travail des femmes, c'est ça.



http://www.liberation.fr/actualite/monde/271613.FR.php
Campagne nataliste en Pologne
Les autorités conservatrices vont multiplier les primes aux bébés.

une importante campagne publicitaire lancée avant les vacances d’été par la fondation Saint-Nicolas.
Une femme sur trois, selon une étude de l’institut MillwardBrown SMG/KRC réalisée auprès de 500 femmes pour la fondation, a peur de perdre son travail en cas de maternité. 16 % des femmes ont été licenciées ou forcées à quitter leur travail après un congé maternité.


La très catholique Pologne, gouvernée par les conservateurs, affiche un des plus bas taux de natalité des pays de l’Union européenne. Le taux de fécondité était en 2005 de 1,2 enfant par femme en âge de procréer alors que le seuil de remplacement est de 2,1. Depuis 1984, le nombre de naissances est en baisse. Et en chiffres réels, la population n’a cessé de diminuer depuis huit ans. Au rythme actuel, en 2030, il y aura 35,6 millions de Polonais contre 38,1 millions actuellement.
Selon Blaszczyk, les angoisses des femmes sont une des raisons de cette situation. «La stabilité et le sentiment de confiance sur le plan professionnel et matériel sont nécessaires pour que les femmes décident d’avoir un enfant.» La Fondation achèvera sa campagne avec le débat sur la discrimination des femmes au travail. Il ne s’agit surtout pas de les décourager . « Etre une société favorable à la maman au travail devient à la mode», souligne Karolina Blaszczyk.
Un changement d’attitude est intervenu depuis l’accession au pouvoir des conservateurs. Le gouvernement, à la demande de son partenaire ultra-catholique la Ligue des familles polonaises (LPR), a introduit des primes de natalité (265 euros) et porté le congé maternité de 16 à 18 semaines. Certaines villes offrent des primes en plus. Et conséquence de cette politique ou coïncidence, l’année 2006 a enregistré pour la première fois depuis 2002 l’arrêt de la baisse démographique : il y a eu plus de naissances que de décès.